jeudi 26 juillet 2012

Parc national d'Uda Walawale et Ella, Sri Lanka – Thé éléphant

Le Sri Lanka est le royaume des éléphants en Asie. Aujourd'hui, on en dénombre un peu moins de 4 000 en liberté dans des parcs nationaux. Et celui d'Uda Walawale est l'eldorado pour l'observation du pachyderme. Et c'est parti pour un safari matinal de 3 heures dans une jeep à la recherche de dumbo et de sa famille. Même si les 2 premières heures n'ont pas été très fructueuses, la chance nous a souri sur le chemin du retour. Dans un point d'eau, nous avons pu assister à la baignade collective d'une dizaine de femelles. L'éléphant d'Asie, contrairement à son cousin africain, est beaucoup plus petit et dépourvu de défenses. Mais comme il s'agissait de notre premier safari, nous n'avons pas été déçus. Cerise sur le gâteau, nous avons également vu un crocodile, un coq sauvage, des daims, des buffles d'eau et comme toujours, des singes. Le léopard devait dormir car on n'a pas vu l'ombre de ses moustaches.
 
A 2 mètres de la bête
 
Dumbo frotte moi le dos
Nous quittons les plaines en direction des collines au centre du pays. A Ella, nous enfilons nos chaussures de randonnée pour nous rendre en haut du « littlle Adam's peak » et nous balader au milieu des plantations de thé. Des femmes Tamoul cueillent les feuilles dans les champs. Le travail est dur et le salaire dérisoire (20 kg de feuilles par jour pour 3$). Nous visitons la manufacture de thé vert Finlays à Ella. A Haputalé (à 1heure de train d'Ella), celle de Sir Lipton n'était malheureusement pas en activité. Le comble, c'est que le thé que l'on boit ici n'est pas « exceptionnel ». En fait, il n'est pas adapté au palais d'Axelle et les Sri Lankais le noient avec du lait et du sucre...

Le little Adam's Peak (pour les randonneurs du dimanche)

Et j'entends siffler le train...
Entre Ella et Haputale

Plantations (de thé bien sûr)
Cueilleuses de thé
Temple de Dowa

mercredi 18 juillet 2012

Galle et Tangalle, Sri Lanka – A nous la côte sud

Nous voici au Sri Lanka, petit pays dont la surface est équivalente à 1/9ème de celle de la France. Depuis l'aéroport, nous sautons dans un bus en direction du sud afin d'éviter Colombo, la capitale. Galle, une jolie petite ville fortifiée par les hollandais, sera notre base arrière pour rayonner aux alentours.

Le phare et la mosquée de Galle
Les fortifications de la vieille ville
Le cricket est à l'honneur au Sri Lanka
 Au programme :
  • la plage des surfeurs d'Hikkaduwa où Axelle en profitera pour se faire un short de bain sur mesure, le tout pour 3€. Le tailleur nous explique fièrement qu'il a eu une commande de 70 pièces pour une boutique à Biarritz...vive la mondialisation,

    Et un nouveau short
  • les masques d'Ambalangoda. Superbes. Ahhhhh si seulement on avait assez de place dans le sac pour en prendre un ou deux...

    Masques d'Ambalangoda
  • et la visite aux tortues. 

    Bientôt dans l'océan
Le sud du Sri Lanka, c'est l'endroit idéal pour les voir ! Les femelles viennent pondre sur la plage où elles ont vu le jour. Pour protéger les œufs des chiens errants et des amateurs d'omelettes, des centres (notamment à Kosgoda) rachètent les œufs aux locaux et les conservent jusqu'à ce qu'ils éclosent avant de relâcher les nouveaux nés dans l'océan quelques jours après. Une tortue pond en moyenne une centaine d’œufs mais seul un très très faible pourcentage de bébés tortues atteindront l'âge adulte. Les prédateurs sont nombreux : requins mais aussi filets de pêche. Sur la plage de Rekawa (à 10 km de Tangalle), nous assistons un soir à la ponte d'une tortue. Enfin, c'est ce qui était très prévu. Madame était très fatiguée. Après avoir passé près d'une heure à creuser son trou, la tortue est finalement retournée à la mer. Le guide nous a assuré qu'elle reviendrait demain pour pondre. Les photos avec flash étant interdites, nous n'avons pas pu immortaliser ce moment. Mais la taille de la bête est tout de même impressionnante. Nous allons également faire un tour sur la plage de Polhena (près de Matara). Pas de tortue ici mais des vaches sur la plage et des pêcheurs sur pilotis

A l'ombre d'un cocotier
Pêcheurs sur pilotis
Carnaval à Tangalle
A table

Les plages du sud sont vraiment magnifiques : sable de couleur ocre, eau turquoise et alignement de cocotiers. Même si l'océan est trop agité pour se baigner, nous avons eu du mal à quitter le littoral pour rejoindre le nord. 

A la plage d'Unawatuna
Plage d'Hikkaduwa : pas un chat à l'horizon
Les sri lankais nous réservent un bon accueil et ont aussi pas mal d'humour quand ils ouvrent une enseigne de restaurant...

Le fameux "Indian Hut"
Pas essayé

jeudi 12 juillet 2012

Guimaras et Panay, Philippines – Des mangues et du poisson

Depuis Bacolod (île de Negros), nous prenons un bateau en direction d'Iloilo sur l'île de Panay avant de rejoindre l'île d'en face : Guimaras (et, oui, ici il n'y a que des îles!). Cette île est surtout connue pour ces mangues et son festival de la mangue, of course. Le principe du festival est simple : pour 50 pesos (1€), on peut manger toutes les mangues que l'on cueille. Malheureusement pour nous, on arrive après la bataille...Mais pour les avoir goutées, ces mangues sont à la hauteur de leur réputation et on commence à devenir expert dans la dégustation de ce fruit exotique.
Nous logeons sur la plage d'Alubihod. Pas un touriste occidental à l'horizon, uniquement des habitants d'Iloilo venus pour la baignade et faire un tour d"Island Hopping". Le principe consistant à faire un tour d'île en île sur une petite bangka. Nous partageons l'embarcation avec une famille de philippins, au programme : visite d'une ferme piscicole où nous faisons la rencontre de 3 lapu-lapu (le poisson national de plus de 100 kg chacun) et d'une tortue "sédentarisée" pour attirer les touristes. Sur l'île de Guimaras, nous allons également rendre visite aux moines trappistes, qui vendent plus de mangues séchées que de bière...

Plage d'Alubihod

Axelle, Nico et la famille Pin Pin
Ferme piscicole
Enfant de la mangrove

Poisson lion
La tortue est de sortie

Chaussée aux moines
De retour sur l'île de Panay, nous filons sur Roxas, une ville surtout connue pour ses arrivages de poissons frais. Visiter l'île de Panay n'a pas grand intérêt si, comme nous, on évite Boracay (le Saint Trop' philippin). Pas de grand regret cependant car nous avons adoré le pays qui a beaucoup plus à offrir que ses magnifiques plages. Six semaines aux Philippines n'ont pas été suffisantes, on espère revenir un jour.

Poissons (de Panay)

mardi 3 juillet 2012

Negros et Siquijor, Philippines – Combats de coqs et guérisseurs

Après nous être remis de nos émotions avec les requins baleines, nous nous arrêtons à Dumaguete, une ville étudiante sur l'île de Negros (partie orientale). Le dimanche aux Philippines, c'est pique-nique en famille à la plage. Avec un poulet rôti sous le bras et deux mangues dans le sac, nous respectons cette tradition et festoyons sur la plage de Dauin, un sympathique endroit où le corail n'est qu'à 20 mètres du rivage (poisson clowns, perroquets sont au rendez-vous).

Repas dominical à la plage
Sur le chemin du retour, nous découvrons un des sports nationaux: le combat de coqs. Chaude ambiance dans les tribunes où il n'y a que des hommes. Les combats s'enchaînent toutes les 30 secondes (une lame est attachée à l'ergot du volatile) et les paris vont bon train, des billets circulent dans tous les sens. Il va y avoir du poulet grillé dans les chaumières...et nous avons passé un très bon dimanche.

Sur le ring...
...et dans les tribunes
Le mercredi, c'est LE marché à Malapatay (20 min en jeepney de Dumaguete). C'est ici que l'on est censé mangé le meilleur cochon à la broche : le lechon baboy. Nous y sommes bien sûr allés pour vérifier. Et notre verdict est : peut mieux faire. Certes il n'est pas mauvais mais il n'arrive pas à la cheville de celui de Bannalec. Par contre, ils savent très bien faire le poisson cru mariné. Qui l'eut cru ?

RIP Babe
Kinilaw : le sashimi philippin
Et pour finir, le samedi c'est jour de mariages. A l'entrée de l'église, ce n'est pas un couple qui attendait mais une vingtaine !!! Les couples modestes partagent les frais pour la célébration et ils sont nombreux aux Philippines. Certains jours, la mairie prend en charge ces frais. Et là, ce n'est pas moins de 200 mariages qui peuvent être célébrés dans la même église. Les philippins appellent cela le « mass wedding », l’événement fait généralement la une du journal.

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants (6 en moyenne)

Près de Dumaguete, nous faisons également un saut aux cascades (Casaroro et Putau Palang) ainsi qu'aux twin lakes, perchés dans les montagnes. Comme d'habitude, les Philippins sont d'une grande aide pour nous orienter, les indications du Lonely Planet n'étant pas très précises. 

Cascade de Putau Palang

Petite sieste au Twin Lakes

L'île de Siquijor, à moins d'une heure de bateau de Dumaguete, est réputée pour ses guérisseurs. Bon nombre de Philippins, très superstitieux, se refusent d'y aller. Mais nous sommes tout de même allés en consulter un pour « trouble du sommeil ». Et oui, entre le bruit assourdissant des karaokés qui berce notre coucher, le chant matinal des coqs qui hurlent vers 4h30 du matin et, entre les 2, le tapage nocturne des touristes saouls comme des barriques, nous avons parfois du mal à dormir. Cependant, ces soins n'ont pas vraiment été efficaces : la nuit suivante nous avons été tenu éveillés jusqu'à 4h du matin par une bande d'allemands éméchés... la prochaine fois pour lutter contre nos insomnies il vaudrait peut-être mieux se soigner à la bière San Miguel et au rhum Tanduay. 

Cascade à Siquijor
Sorcellerie et compagnie
Après Siquijor, nous mettons le cap vers le côté occidental de l'île de Negros. Pas grand chose à raconter sur Bacolod, ville de 500 000 habitants, simple lieu de passage pour la plupart des touristes. Cependant, entre la visite du musée retraçant l'histoire de Negros, le centre de protection des espèces endémiques (chat sauvage, daim moucheté, hornbill, chauve-souris ou autre cochon sauvage) et un petit tour à Silay pour admirer les haciendas (anciennes maisons des colons espagnols), notre séjour dans la ville n'a pas été désagréable. 

Batman (sans son slip)
 
Hacienda à Silay
Billard local à Silay

L'île de Negros est le grenier de canne à sucre du pays. Les espagnols en ont planté à perte de vue à la fin du 19ème et maintenant, c'est là qu'est produit plus de la moitié du sucre consommé dans les Philippines. C'est également ici qu'est produit le fameux rhum local Tanduay : environ 50 centimes d'euros le ½ litre et en plus il n'est pas infect! Cette culture a très certainement dû jouer un rôle non négligeable dans la déforestation de l'île. Aujourd'hui, il ne reste plus que 3% de la forêt primaire...

Locomotive au repos
Un peu de force pour la suite
Suite des aventures sur l'île de Panay et Guimaras