Op la op. Pour nous rendre sur l'île de Bohol depuis Palawan, nous avons pris ce lundi 11 juin : un tricycle, un avion, un taxi, un bateau, un bus puis un dernier tricycle. Il nous manque que le train, mais on a une excuse, il n'y en a pas aux Philippines ! Une journée "marathon transport" qui s'est très bien passée. Nous posons nos valises (ou plutôt nos sacs à dos) à Tagbilaran, une ville complètement engorgée de tricycles et dans laquelle il n'y a pas un seul feu rouge pour réguler la circulation. Aux carrefours, c'est donc la loi du plus fort. Les piétons cèdent la place aux tricycles qui eux mêmes cèdent la places aux camions. Un joyeux chaos en somme. Nous louons rapidement un scooter pour rendre visite aux tarsiers. Une réserve a été construite pour protéger ce primate en voie de disparition.
Petit primate en 6 lettres |
Un espace d'un hectare dans lequel vive une dizaine de tarsiers a été ouvert au public pour pouvoir l'observer. L'animal est minuscule (10 à 15 centimètres sans la queue), il est capable de tourner sa tête à presque 360° (genre exorciste), faire des bonds de 5 mètres et la taille de ses yeux est complètement disproportionnée par rapport au reste du corps. Grâce au repérage préalable de la guide, nous avons pu en voir 3. Il est en effet presque impossible de le repérer : le tarsier ne bouge presque pas (sauf pour chasser la nuit), vit dans un arbre et est craintif (au moindre bruit, il prend la poudre d'escampette). Ceux que l'on a vus sont habitués à l'homme...
Depuis Tagbilaran, il est également facile de se rendre sur l'île de Panglao, celle-ci est reliée par un pont. Malgré une crevaison (70 centimes d'euros la réparation, soit moins cher qu'en Thaïlande, pas vrai Ghislain ? ;-), nous allons à la plage d'Alona.
Alona Beach |
La plage se résume à une suite d'hôtels pour touristes amateurs de plongée. Nicolas en profite pour lire le « Daily Cebu News » sur la plage. En plus de l'actualité locale (un typhon frappe l'île de Mindanao en ce moment et un bateau de passagers a coulé près d'El Nido), une page entière du journal est consacrée (comme tous les jours) à des excuses publiques. Les excuses semblent toujours du même ordre : une personne dévie du courant depuis une ligne électrique pour son usage personnel, se fait attraper et doit s'excuser pour l'avoir volé...
Lucia a volé, Lucia s’excuse |
L'île de Bohol est également connue pour ses collines de chocolat. Que les amateurs de cabosses se détendent (Aurélia es-tu là?), ils s'agit en fait d'une successions de collines (1 268) qui prennent une couleur « chocolat » lorsque la végétation brunit à la saison sèche.
Chocolate Hills |
Une vie de zébu |
Non loin de là, nous en profitons pour nous rendre à l'Eco Adventure Park. Le parc est situé tout de même à 50 km de Tagbilaran. Les visiteurs sont donc assez rares : 7 à 16h le jour de notre passage. Les employés ont l'air de s'ennuyer...Accrochés à plusieurs câbles, nous nous lançons sur la tyrolienne après avoir assailli le personnel de questions : vous êtes sûr que le câble va tenir si nous sommes deux en même temps ? A quoi sert-il de porter un casque si on fait une chute à 300 mètres de hauteur ? Le personnel se veut rassurant...
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Superman et Wonder Woman |
Depuis Tagbilaran, nous prenons un bateau puis un bus en direction Oslob sur l'île de Cébu. Des philippins ont découvert au large de ce village des requins-baleines en octobre 2011. Pour les faire rester (et stopper leur migration), les villageois les nourrissent. Depuis, des touristes viennent tous les jours pour les observer et/ou nager avec elles. Autant vous dire qu'au début, c'était du n'importe quoi. Le ticket pour nager avec le gros poisson était à 6€. Depuis avril 2012, les choses ont un peu changées : un site internet a été créé, le prix pour participer à augmenter et quelques consignes sont données avant la baignade (ne pas chevaucher le requin, ne pas lui faire barrage , ne pas prendre de photo avec flash). Bon, avouons le, cela reste tout de même assez folklorique. Armés de masque et tuba, nous embarquons sur une bangka pour aller à leur rencontre. Et puis plouf. Le spectacle est grandiose et impressionnant. On ne pèse pas lourd à côté du poisson géant. Axelle a même pu en toucher un. Il faut dire qu'un pêcheur avait lancé une crevette à côté d'elle pour le nourrir (le requin pas Axelle).
A la recherche de la crevette perdue |
Nicolas, Axelle et le requin-baleine |
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Une petite illustration Wikipédia |
La suite sur l'île de …....Négros
Et pour finir, une petite devinette.
Question : Comment sait-on que l'on a passé trop de temps en Asie ?
Réponse : En image ci-dessous
Une petite chanson ? |
PS : la vidéo "Mariage à Sagada" (qui vaut le coup d’œil et qui ne semblait pas fonctionner) a été (re)mise en ligne. Rendez-vous sur l'article "Nord Luzon, Philippines - Cercueils, rizières et surfeurs"