Arrivés à 5h00 du matin à Lao Cai (ville frontalière avec la Chine) dans le brouillard (au sens figuré comme au sens propre), nous avons âprement négocié le prix du billet de bus pour Sa Pa avec la horde de chauffeurs attendant de pied ferme les touristes. Comme d'habitude, les prix avaient été multipliés par deux... Mais c'était sans compter la détermination de 3 français, 1 chinoise et 2 anglais. Les touristes fatigués étaient en grève et refusaient de monter dans le bus vide. Face à cette coalition, le cours du billet a chuté et nous avons enfin pu poser nos guêtres. Être touriste n'est pas toujours de tout repos !
Tout comme Lao Cai, Sa Pa (altitude : 1 650 m) était ensevelie sous un épais brouillard : impossible de voir à plus d'un mètre... et, pour couronner le tout, le thermomètre affichait 3 degrés. Heureusement que nous étions bien emmitouflés dans nos polaires (merci Père Noël d'avoir été aussi prévoyant!). Nous étions bel et bien à la montagne en plein hiver vietnamien ce qui était assez surprenant sachant que 15 jours auparavant nous nous baignions dans la Mer de Chine. Cela ne nous a pas empêché d'aller nous balader.
Attention le brouillard arrive sur Sa Pa...
...la même photo prise 30 secondes après
Puis le brouillard a disparu 2 jours après comme par magie et les rizières en terrasse cultivées par la minorité Hmong sont apparues... c'était absolument magnifique ! Même si Sa Pa est devenue une destination très courue et qu'en haute saison il doit y avoir autant de touristes que de locaux, les environs restent splendides. Beaucoup de randonnées sont vendues par les hôteliers. Cependant, ces retombées financières bénéficient plus à ces derniers qu'aux minorités, devenues malgré elles une attraction lucrative.
2 femmes Hmong
Rizières en terrasse
Descente d'escalier
Sans les bottes, c'est plus dur...
Rizière de Ta Phin