jeudi 12 janvier 2012

Dalat, Vietnam - Là-haut sur la montagne

Il nous aura fallu près de 5h en minibus (200 km) pour rejoindre Dalat. Le minibus ainsi que ses passagers ont beaucoup souffert lors de ce trajet. Il faut dire que nous y étions entassés à 20 personnes (plus les bagages et le transport de marchandises non identifiées sous nos sièges) pour une capacité théorique de 15. S'ajoutent à cela une route montagneuse et un chauffeur, fils spirituel de Sébastien Loeb (le talent en moins), qui nous faisait sauter sur nos sièges en roulant à toute allure sur une route jonchée de nids de poule. Ce qui devait arriver arriva. De la fumée blanche apparut sous le capot. Faute d'eau, le radiateur du moteur avait surchauffé. S'en suivit alors une demande du chauffeur pour réquisitionner nos bouteilles d'eau minérale afin de la verser dans le radiateur. Et nous voilà reparti...

Notre minimus abreuvé d'eau minérale

Nous arrivons à Dalat sains et saufs. Le climat dans cette ville perchée à 1 500 m d'altitude est complètement différent de celui de Mui Ne. La température oscille entre 15 et 23°C toute l'année. Nous échangeons donc rapidement nos t-shirts et tongs contre pantalons longs et pulls. Nous sommes ici chez les montagnards.

Dalat est la capitale de l'amour au Vietnam. De nombreux jeunes mariés viennent ici célébrer leur noce et se faire prendre en photo dans la vallée de l'amour. Un vrai business. 

So romantic
Dalat est aussi connue pour sa station climatique, ses plantations de caféiers (le pays est le deuxième producteur mondial) et d'hévéas (arbre dont le latex est utilisé et transformé en caoutchouc), ses ateliers de traitement des cocons de soie et ses maisons coloniales datant de 1930. Celles-ci, tout comme la gare, donnent à la ville un style très français dont les vietnamiens raffolent.

Un petit air de Deauville, isn't it ?
Affamés par notre marche, nous nous dirigeons vers le marché. C'est toujours une expérience olfactive (plus ou moins heureuse) de flâner au milieu des étales de poissons, de viandes et de voir ces fruits et légumes rencontrés nul par ailleurs (sauf chez Tang Frères à Paris, bien sûr). Bien que nos connaissance des produits locaux restent encore à parfaire, les maraîchers n'hésitent pas à nous héler en vietnamien. The no comprendo

Une boucherie locale
Larves de vers à soie : BBQ ce soir ?


Chicken run
En fin de journée, après la visite de la Crazy House (une maison/hôtel) construite dans la pure veine d'Antoni Gaudi, nous faisons la rencontre de notre meilleure amie à Dalat. Celle dont nous avions toujours rêvé, nous l'avons enfin rencontrée...........la petite vendeuse de beignets à la banane. Durant notre séjour de 3 jours, nous avons été ces plus fidèles clients. Tu nous manqueras petite vendeuse...

La "Eagle room" à la Crazy House


Notre petite vendeuse de beignets

1 commentaire:

  1. Coucou Axelle et Nicolas ! Bravo pour votre blog. Je le signale dans mes "blogs alis" de mon Mamitabriacine
    http://mamitabriacine.over-blog.com/
    Bonne continuation !
    Bises
    Fanfan

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